Aspects financiers

La construction devient de plus en plus chère

A l’heure actuelle, si les jeunes ne disposent pas d’un petit bas de laine, il est quasi impossible pour eux de faire construire. Surtout si, comme la plupart des Belges avec une brique dans le ventre, ils rêvent d’une maison quatre façades à la campagne. Mais reporter à plus tard les projets de construction neuve n’est pas une très bonne idée. Faire construire coûte de plus en plus cher, en raison des prix à la hausse pour les terrains et la construction, les exigences de plus en plus strictes en matière d’énergie et les subsides mal adaptés.

 

C’est ce qui ressort d’une enquête portant sur les intentions de bâtir de 566 candidats-bâtisseurs et réalisée par Maisons Blavier. Avec le soutien de la Confédération de la Construction, l’entreprise plaide dès lors pour des mesures de soutien adaptées de la part du gouvernement.


Une maison quatre façades à la campagne

Le candidat-bâtisseur moyen habite la Flandre ou la Wallonie, a moins de 40 ans et est en ménage. Fait notoire : parmi les candidats-bâtisseurs projetant de faire construire, 71% exerce la profession d’employé. Ils rêvent tous d’une maison moderne, quatre façades, à la campagne, à proximité des amis, de la famille et du travail. Mais ce qu’ils font construire, dans la réalité, diffère sensiblement de leur beau rêve d’habitat. En se basant sur les permis délivrés en 2010, Blavier a pu constater que 10% des bâtisseurs ont dû modifier leurs plans. En fin de compte, ils ne font pas construire une maison quatre façades, mais une trois façades ou une maison de rangée, tout simplement à cause d’un budget insuffisant dû aux prix exorbitants.


Ne pas reporter

Reporter à plus tard son projet de construction, pour pouvoir économiser pendant quelques années encore, n’est pas avisé. Le taux d’intérêt de ces économies ne rapporte pas assez et les salaires n’augmentent pas en proportion de la hausse des prix du bâtiment. En outre, les exigences de plus en plus sévères en matière d’énergie peuvent générer un surcoût de 10 000 à 20 000 euro. Si vous ne disposez pas de moyens financiers en dehors du prêt hypothécaire, un projet de construction neuve n’est pas évident. Il ressort de l’enquête menée par Blavier que la majorité des candidats-bâtisseurs dispose d’un budget pour la construction de moins de 200 000 euro. Ceux-ci se lancent alors dans un projet modeste, faisant éventuellement partie d’un habitat groupé. Si la famille s’agrandit, ils peuvent déjà revendre la première habitation après quelques années pour en racheter une plus grande. C’est une façon de se rapprocher du projet rêvé. Et à l’instar des deux tiers des candidats-bâtisseurs, ils doivent pouvoir économiser des frais en exécutant eux-mêmes une grosse partie des travaux de construction.


Des subsides flexibles

A court terme, le gouvernement devrait passer à des exigences plus sévères encore en matière d’énergie, allant de la valeur E80 à E60 avec une valeur d’isolation de K45 et moins. En adaptant l’habitation, vous allez économiser sur la facture d’énergie, malgré les coûts élevés de la construction. Dans ce cas, vous avez droit à toute une série de subsides pour ces interventions visant à économiser l’énergie. « Mais les subsides ne sont pas encore suffisamment connus et en outre, beaucoup trop complexes », estime Blavier. Dès lors, l’entreprise de construction plaide, avec l’appui de la Confédération de la Construction, pour des mesures qui devraient faciliter la tâche des candidats-bâtisseurs.

« Le soutien financier du gouvernement pour la mise en œuvre des exigences en matière d’énergie dans tous les projets de construction doivent être plus accessibles : il faut mieux informer le public sur la disponibilité de ces subsides et ceux-ci doivent être mis à la disposition des candidats-bâtisseurs, dès le début du projet, au lieu de les répartir dans le temps. Il faut aussi plus de mesures de soutien qui soient d’une flexibilité exemplaire et adaptés aux moyens des candidats-bâtisseurs. » Le secteur bancaire aussi peut aussi apporter sa pierre à l’édifice, estiment les enquêteurs, en octroyant des financements plus favorables aux projets de construction peu énergivores. Le secteur plaide enfin pour une standardisation du processus de construction, y compris l’uniformisation des prescriptions urbanistiques.


Plus d'info: Maisons Blavier

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