Aspects financiers

Intempéries : le prix des assurances incendie risque d’augmenter

La succession de tempêtes menace les prix des assurances incendie. Assuralia attend une ardoise de plusieurs dizaines de millions d’euros à la suite des intempéries de mercredi. Des intempéries que l’IRM ne considère pas comme « exceptionnelles ».


Assuralia, la fédération du secteur de l’assurance, attend 20.000 à 30.000 dossiers de dégâts matériels à la suite des intempéries de mercredi, soit une ardoise de plusieurs dizaines de millions d’euros. La succession de tempêtes menace les prix des assurances incendie, qui devraient augmenter, écrivent vendredi plusieurs journaux.

« En trois ans, nous avons vécu pas moins de quatre tempêtes. Cela commence à peser », déclare Peter Wiels, d’Assuralia, dans De Standaard et Het Nieuwsblad. « Si les tempêtes continuent à ce rythme, la prime pour l’assurance incendie va augmenter. Car qui dit plus de tempêtes, dit aussi plus de dégâts. Et si des pertes sont enregistrées, elles doivent bien être compensées. »

En février, une tempête semblable à celle de mercredi s’était soldée sur 31.307 dossiers de dégâts matériels, pour un coût total de 40 millions d’euros.

IRM : « Pas une journée exceptionnelle »

Les orages qui ont touché le pays mercredi n’ont rien d’exceptionnel d’après l’Institut Royal Météorologique (IRM).
Les villes de Ciney et Jodoigne n’ont, pour leur part, pas été frappées par des tornades mais plutôt par des rafales descendantes. L’été est une période propice aux orages et les intempéries de mercredi n’avaient donc pas un caractère exceptionnel d’après l’IRM.

La vitesse maximale du vent a été mesurée à Bierset, dans la province de Liège, à 122 km/h. Les précipitations n’auraient, à première vue, pas été spécialement importantes, d’après les critères de l’IRM qui collecte toujours des données à l’heure actuelle.

Par ailleurs, Ciney et Jodoigne ont été touchées par de forts courants d’air froid à grande vitesse, aussi appelés « microburst » ou « rafales descendantes » dans le vocabulaire spécialisé.

« Le type de dégâts permet avec certitude d’exclure l’hypothèse d’une tornade au profit de celle d’une rafale descendante », a ajouté l’IRM. En effet, une rafale descendante se caractérise par le fait que de l’air, qui n’est pas en rotation, se précipite vers la surface de la terre alors qu’une tornade est formé par de l’air en rotation et en ascension.

Source: Le Soir

Ne manquez pas les dernières nouvelles de la construction!

Recevez nos mises à jour hebdomadaires pleines de conseils utiles sur la construction et la rénovation.

Souhaitez-vous lire cette brochure? Entrez votre adresse e-mail une fois