Aspects financiers
index augmente, les loyers aussi
Courant de l’été 2009, l’inflation calculée sur l’indice santé a dépassé les 5 %. Puis a dégringolé pour s’inscrire, au début de l’automne 2010, sous la barre de 0 %. Depuis, elle a repris des points pour s’élever à près de 3 %.
Indexables, les loyers des logements ont donc également joué au yo-yo. "Ce fut le cas, notamment, pour les locataires qui ont signé leur bail en juin ou juillet 2007, confirme Monique Bogaerts, responsable du service indexation au Syndicat national des propriétaires et copropriétaires (SNP). L’année suivante, leur loyer a augmenté de 5 %. Mais il a diminué de quelques centimes d’euros à partir de l’été 2009."
Des cas qui ne sont pas exceptionnels sans représenter bien entendu la normale. Le calcul de l’indexation s’établit en effet sur base des dates de signature du contrat et de l’entrée dans le bien, et non le 1er janvier de chaque année comme certains le pensent encore à tort. Certains locataires ont donc plus pâti que d’autres de l’évolution de l’index. "En moyenne annuelle, ajoute Monique Bogaerts, les loyers ont augmenté de 2,18 % en 2010 par rapport à 2009, après une année en recul de 0,05 % en 2009 et une année noire en hausse de 4,48 % en 2008 par rapport à 2007." Sur les premiers mois de cette année 2011, la hausse, atteint déjà 1,73 %.
Mais il s’agit de moyennes et, surtout, de moyennes théoriques. "Chaque année, nous calculons, pour les propriétaires abonnés, l’indexation de quelque 5000 biens, indique Béatrice Laloux, directrice du SNP. Mais nous ne pouvons savoir s’ils répercutent l’indexation sur leurs locataires. Certains le font. D’autres pas, pour ne pas risquer de les perdre. Combien sont-ils ? Impossible à dire, mais la tendance est de plus en plus à ne pas indexer. Ou à indexer sous l’indexation légale. Certains membres nous le confirment ou nous interrogent à ce sujet."
Si le SNP ne peut pas savoir si l’indexation est ou non demandée, il peut, toujours par l’entremise des 5000 contrats d’abonnement, mesurer l’évolution des loyers lors d’un changement de locataires. Entre le 1er mars 2007 et le 28 février 2011, il y en a eu près de 1500. Sur base des nouveaux contrats de location, il apparaît que 188 logements ont été loués au même prix (13 %), 430 à un loyer moindre (30 %) et 834 à un loyer supérieur (57 %). "Oui, il y a eu plus d’augmentations que de diminutions et stabilisations confondues, commente Béatrice Laloux. Mais l’écart n’est pas énorme : un tiers en plus."
Elle explique les augmentations par une amélioration de l’offre (travaux à la clé) ou une adaptation aux loyers du marché, surtout pour les biens dans lesquels les précédents locataires sont restés longtemps, l’indexation étant plus faible que la tendance des prix sur le long terme. En ajoutant que ce sont les loyers moyens (entre 400 et 700 euros) qui ont proportionnellement plus augmenté.
Quant aux diminutions, plus marquées dans le haut de gamme (au-delà des 1000 euros), elles ne l’étonnent guère. "Le marché fluctue, dit-elle. Les propriétaires font des concessions pour avoir des locataires. Les biens restent vides plus longtemps - on le voit lors du calcul de l’indexation puisqu’on sait quand les contrats s’interrompent puis reprennent."
Source: La libre.be
Indexables, les loyers des logements ont donc également joué au yo-yo. "Ce fut le cas, notamment, pour les locataires qui ont signé leur bail en juin ou juillet 2007, confirme Monique Bogaerts, responsable du service indexation au Syndicat national des propriétaires et copropriétaires (SNP). L’année suivante, leur loyer a augmenté de 5 %. Mais il a diminué de quelques centimes d’euros à partir de l’été 2009."
Des cas qui ne sont pas exceptionnels sans représenter bien entendu la normale. Le calcul de l’indexation s’établit en effet sur base des dates de signature du contrat et de l’entrée dans le bien, et non le 1er janvier de chaque année comme certains le pensent encore à tort. Certains locataires ont donc plus pâti que d’autres de l’évolution de l’index. "En moyenne annuelle, ajoute Monique Bogaerts, les loyers ont augmenté de 2,18 % en 2010 par rapport à 2009, après une année en recul de 0,05 % en 2009 et une année noire en hausse de 4,48 % en 2008 par rapport à 2007." Sur les premiers mois de cette année 2011, la hausse, atteint déjà 1,73 %.
Mais il s’agit de moyennes et, surtout, de moyennes théoriques. "Chaque année, nous calculons, pour les propriétaires abonnés, l’indexation de quelque 5000 biens, indique Béatrice Laloux, directrice du SNP. Mais nous ne pouvons savoir s’ils répercutent l’indexation sur leurs locataires. Certains le font. D’autres pas, pour ne pas risquer de les perdre. Combien sont-ils ? Impossible à dire, mais la tendance est de plus en plus à ne pas indexer. Ou à indexer sous l’indexation légale. Certains membres nous le confirment ou nous interrogent à ce sujet."
Si le SNP ne peut pas savoir si l’indexation est ou non demandée, il peut, toujours par l’entremise des 5000 contrats d’abonnement, mesurer l’évolution des loyers lors d’un changement de locataires. Entre le 1er mars 2007 et le 28 février 2011, il y en a eu près de 1500. Sur base des nouveaux contrats de location, il apparaît que 188 logements ont été loués au même prix (13 %), 430 à un loyer moindre (30 %) et 834 à un loyer supérieur (57 %). "Oui, il y a eu plus d’augmentations que de diminutions et stabilisations confondues, commente Béatrice Laloux. Mais l’écart n’est pas énorme : un tiers en plus."
Elle explique les augmentations par une amélioration de l’offre (travaux à la clé) ou une adaptation aux loyers du marché, surtout pour les biens dans lesquels les précédents locataires sont restés longtemps, l’indexation étant plus faible que la tendance des prix sur le long terme. En ajoutant que ce sont les loyers moyens (entre 400 et 700 euros) qui ont proportionnellement plus augmenté.
Quant aux diminutions, plus marquées dans le haut de gamme (au-delà des 1000 euros), elles ne l’étonnent guère. "Le marché fluctue, dit-elle. Les propriétaires font des concessions pour avoir des locataires. Les biens restent vides plus longtemps - on le voit lors du calcul de l’indexation puisqu’on sait quand les contrats s’interrompent puis reprennent."
Source: La libre.be