Les systèmes électrotechniques
Environment
Celui qui construit ou transforme son habitation occupe un espace, utilise des matières premières et consomme de l’énergie et de l’eau. Ce faisant, nous endommageons incontestablement notre environnement. Selon le principe de la construction durable, nous devons essayer de répondre à nos besoins en nous efforçant de ne pas compromettre les ressources des générations futures.
Le respect de ce principe signifie tout d’abord que nous devons utiliser le terrain disponible avec attention. Nous arrivons alors dans le domaine de l’aménagement du territoire dont on ne peut nier l’importance. Nos décisions d’aujourd’hui ont des conséquences pendant 20 ans en ce qui concerne les techniques et pendant 50 à 80 ans pour ce qui est de la structure du bâtiment. Mais on peut parler de siècles quand il s’agit de construction durable. Dans certaines villes, nous vivons encore avec des décisions qui ont été prises au Moyen-Âge. C’est le cas de grandes villes telles que Bruxelles, Anvers, Gand ou Liège.
Bref, les lignes que nous traçons aujourd’hui pour de nouveaux lotissements seront contraignantes pour nos descendants pendant plusieurs centaines d’années. Nous devons en être conscients, mais aussi oser prendre des décisions qui impliquent une utilisation optimale de l’espace occupé. Pour ce faire, il faut prendre en considération la mobilité, l’accessibilité, la nature,… à long terme.
À petite échelle, cela peut par exemple se concrétiser à travers des jardins communs ou le respect des espaces verts lors de la planification d’un nouveau lotissement. De même, un nouveau quartier ou lotissement peut être conçu de sorte que les logements concilient au mieux l’orientation souhaitée et la vie privée. Toutes les salles de séjour peuvent être orientées au sud et les logements intégrés ou conçus de sorte que cet avantage de l’orientation ne soit pas un inconvénient pour la vie privée.
À grande échelle, on peut penser à des installations communes ou des fonctions commerciales dans les environs des quartiers résidentiels pour que tous les aménagements se trouvent à une petite distance. L’aménagement durable du territoire implique enfin d’écouter les habitants et les futurs utilisateurs.
Encore et encore,…
En ce qui concerne les matières premières, nous pouvons également faire en sorte d’entamer au minimum les richesses disponibles en travaillant avec des matériaux recyclables. Il existe plusieurs niveaux de recyclage et de réutilisation, aussi connus sous le nom du principe ‘cradle-to-cradle’ (du berceau au berceau). Le niveau le plus élevé reste la rénovation, ou réutilisation, d’un bâtiment existant. Dans ce cas, il faut au moins adapter les techniques existantes.
Aussi, les bâtiments peuvent être conçus de telle sorte qu’ils puissent être réutilisés de manière flexible. Un bel exemple de ceci est l’ossature modulaire que l’on peut voir actuellement dans la construction de bureaux. En Espagne, des logements sont même construits de cette manière afin de pouvoir très facilement leur octroyer une nouvelle répartition par la suite.
Une étape suivante est la réutilisation illimitée des matériaux. Dans la vie quotidienne, on peut par exemple voir que le papier est recyclé en papier et le verre en verre. C’est également possible avec les matériaux de construction. L’acier par exemple se prête déjà à la réutilisation illimitée, tout comme le béton s’il n’y a pas d’impuretés dans les gravats. Cependant, on ne peut pas recycler tous les produits de manière illimitée. Certains produits perdent en qualité en cas de réutilisation.
De plus, nous pouvons également choisir des matériaux faciles à démonter et les ramener ainsi à leur niveau d’origine. La boucle du recyclage est alors bouclée.
Pesez votre utilisation d’eau
Un autre aspect environnemental important est l’utilisation de l’eau potable. Actuellement, utiliser la précieuse eau potable pour les toilettes représente un gaspillage énorme. Les toilettes sont aussi bien rincées à l’eau de pluie, solution moins chère et plus écologique.
La récupération de l’eau de pluie demande un investissement minimal pour une citerne et une pompe. Si vous souhaitez éviter que l’eau de pluie de la cheminée d’équilibre ne devienne brunâtre à cause de la décomposition des feuilles et d’autres substances dans la citerne, vous pouvez placer les filtres nécessaires.
Vous pouvez également utiliser l’eau de pluie pour le lave-linge, pour laver la voiture ou arroser le jardin. L’eau potable ne devrait être utilisée que pour la cuisine ou pour des utilisations hygiéniques, comme un bain ou une douche. Et quand bien même, il existe des douchettes conçues spécialement pour utiliser cette eau avec parcimonie.
La réutilisation de l’eau de pluie présente un autre avantage. En effet, l’eau n’est pas directement évacuée vers les parties les plus basses, où elle peut causer des dégâts (inondations) en cas de fortes pluies. Une autre option permettant d’éviter une évacuation rapide de l’eau de pluie est l’infiltration de l’eau dans le sous-sol. Cette solution est envisageable en choisissant un revêtement perméable, comme les gravillons, la dolomite ou les klinkers perméables.
Une autre possibilité consiste à laisser couler l’eau de pluie sur son propre terrain vers un bassin de décantation ou un oued, où elle peut pénétrer lentement dans le sol.
Le jardinage durable, pourquoi pas?
Notre logement n’est pas le seul maillon important du système naturel, le jardin y joue également un rôle non négligeable. En effet, la terre fait partie d’un grand cycle naturel. Si nous interrompons ce cycle dans nos jardins en ne respectant pas la nature, voire en la contrariant, nous lui infligeons d’énormes dégâts qui seront difficilement récupérables à terme. En tant que propriétaire d’un jardin, nous avons la responsabilité de le gérer de manière consciente et durable.
Comme pour le logement, la gestion durable commence par un projet réfléchi. Vous pouvez également appliquer certains principes de base : ne pas utiliser de substances toxiques, choisir des plantations naturelles hiérarchisées, réutiliser les restes de taille de manière créative,… En jardinant de manière durable, nous évitons aussi le déclin de la nature. C’est aussi ça, avoir les doigts verts.
Le respect de ce principe signifie tout d’abord que nous devons utiliser le terrain disponible avec attention. Nous arrivons alors dans le domaine de l’aménagement du territoire dont on ne peut nier l’importance. Nos décisions d’aujourd’hui ont des conséquences pendant 20 ans en ce qui concerne les techniques et pendant 50 à 80 ans pour ce qui est de la structure du bâtiment. Mais on peut parler de siècles quand il s’agit de construction durable. Dans certaines villes, nous vivons encore avec des décisions qui ont été prises au Moyen-Âge. C’est le cas de grandes villes telles que Bruxelles, Anvers, Gand ou Liège.
Bref, les lignes que nous traçons aujourd’hui pour de nouveaux lotissements seront contraignantes pour nos descendants pendant plusieurs centaines d’années. Nous devons en être conscients, mais aussi oser prendre des décisions qui impliquent une utilisation optimale de l’espace occupé. Pour ce faire, il faut prendre en considération la mobilité, l’accessibilité, la nature,… à long terme.
À petite échelle, cela peut par exemple se concrétiser à travers des jardins communs ou le respect des espaces verts lors de la planification d’un nouveau lotissement. De même, un nouveau quartier ou lotissement peut être conçu de sorte que les logements concilient au mieux l’orientation souhaitée et la vie privée. Toutes les salles de séjour peuvent être orientées au sud et les logements intégrés ou conçus de sorte que cet avantage de l’orientation ne soit pas un inconvénient pour la vie privée.
À grande échelle, on peut penser à des installations communes ou des fonctions commerciales dans les environs des quartiers résidentiels pour que tous les aménagements se trouvent à une petite distance. L’aménagement durable du territoire implique enfin d’écouter les habitants et les futurs utilisateurs.
Encore et encore,…
En ce qui concerne les matières premières, nous pouvons également faire en sorte d’entamer au minimum les richesses disponibles en travaillant avec des matériaux recyclables. Il existe plusieurs niveaux de recyclage et de réutilisation, aussi connus sous le nom du principe ‘cradle-to-cradle’ (du berceau au berceau). Le niveau le plus élevé reste la rénovation, ou réutilisation, d’un bâtiment existant. Dans ce cas, il faut au moins adapter les techniques existantes.
Aussi, les bâtiments peuvent être conçus de telle sorte qu’ils puissent être réutilisés de manière flexible. Un bel exemple de ceci est l’ossature modulaire que l’on peut voir actuellement dans la construction de bureaux. En Espagne, des logements sont même construits de cette manière afin de pouvoir très facilement leur octroyer une nouvelle répartition par la suite.
Une étape suivante est la réutilisation illimitée des matériaux. Dans la vie quotidienne, on peut par exemple voir que le papier est recyclé en papier et le verre en verre. C’est également possible avec les matériaux de construction. L’acier par exemple se prête déjà à la réutilisation illimitée, tout comme le béton s’il n’y a pas d’impuretés dans les gravats. Cependant, on ne peut pas recycler tous les produits de manière illimitée. Certains produits perdent en qualité en cas de réutilisation.
De plus, nous pouvons également choisir des matériaux faciles à démonter et les ramener ainsi à leur niveau d’origine. La boucle du recyclage est alors bouclée.
Pesez votre utilisation d’eau
Un autre aspect environnemental important est l’utilisation de l’eau potable. Actuellement, utiliser la précieuse eau potable pour les toilettes représente un gaspillage énorme. Les toilettes sont aussi bien rincées à l’eau de pluie, solution moins chère et plus écologique.
La récupération de l’eau de pluie demande un investissement minimal pour une citerne et une pompe. Si vous souhaitez éviter que l’eau de pluie de la cheminée d’équilibre ne devienne brunâtre à cause de la décomposition des feuilles et d’autres substances dans la citerne, vous pouvez placer les filtres nécessaires.
Vous pouvez également utiliser l’eau de pluie pour le lave-linge, pour laver la voiture ou arroser le jardin. L’eau potable ne devrait être utilisée que pour la cuisine ou pour des utilisations hygiéniques, comme un bain ou une douche. Et quand bien même, il existe des douchettes conçues spécialement pour utiliser cette eau avec parcimonie.
La réutilisation de l’eau de pluie présente un autre avantage. En effet, l’eau n’est pas directement évacuée vers les parties les plus basses, où elle peut causer des dégâts (inondations) en cas de fortes pluies. Une autre option permettant d’éviter une évacuation rapide de l’eau de pluie est l’infiltration de l’eau dans le sous-sol. Cette solution est envisageable en choisissant un revêtement perméable, comme les gravillons, la dolomite ou les klinkers perméables.
Une autre possibilité consiste à laisser couler l’eau de pluie sur son propre terrain vers un bassin de décantation ou un oued, où elle peut pénétrer lentement dans le sol.
Le jardinage durable, pourquoi pas?
Notre logement n’est pas le seul maillon important du système naturel, le jardin y joue également un rôle non négligeable. En effet, la terre fait partie d’un grand cycle naturel. Si nous interrompons ce cycle dans nos jardins en ne respectant pas la nature, voire en la contrariant, nous lui infligeons d’énormes dégâts qui seront difficilement récupérables à terme. En tant que propriétaire d’un jardin, nous avons la responsabilité de le gérer de manière consciente et durable.
Comme pour le logement, la gestion durable commence par un projet réfléchi. Vous pouvez également appliquer certains principes de base : ne pas utiliser de substances toxiques, choisir des plantations naturelles hiérarchisées, réutiliser les restes de taille de manière créative,… En jardinant de manière durable, nous évitons aussi le déclin de la nature. C’est aussi ça, avoir les doigts verts.