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Quel habitat pour demain?

Dans le cadre de son quarantième anniversaire, le mensuel « Je vais Construire & Rénover » a lancé une grande enquête autour des logements du futur. 7 456 particuliers et 427 architectes y ont participé en mai et juin 2012. Les résultats les plus marquants de cette enquête concernent la construction durable, l’énergie et le vieillissement de la population.

Le secteur de la construction dans 10 ans : la durabilité comme maître mot

Selon les architectes, construction durable, réaffectation, rénovation, densification urbaine et incertitude économique influenceront fortement le secteur de la construction. De plus, 80 % des architectes prédisent une augmentation de la construction à ossature bois, et plus de la moitié d’entre eux pronostiquent le développement de la préfabrication.
Les architectes interrogés estiment également que ce sont les constructions durables (93 %) qui évolueront le plus dans les 10 prochaines années, suivies par les rénovations (89 %), les résidences-services (76 %) et les maisons kangourous (73 %).

La facture énergétique comme stimulant de la construction durable

Concernant le critère prioritaire des candidats pour l’achat ou la construction de leur logement dans les 10 ans à venir, les architectes mentionnent d’abord l’énergie, avec 35 % des suffrages, contre 21 % pour la durabilité et 14 % pour la localisation.
Il est toutefois intéressant de noter que ce classement ne correspond pas du tout aux priorités actuelles des consommateurs en quête d’une maison. En effet, lorsqu’on leur demande quel est le critère qui retient le plus leur attention dans le choix d’une maison, l’énergie se trouve reléguée en bas de tableau avec seulement 5 % des votes. Leurs principaux critères sont la localisation du bien (34 %), suivie par le prix (25 %) et la qualité du logement (13 %). Pourtant, 55 % des candidats à la construction s’informent aujourd’hui spontanément sur les économies d’énergie à réaliser dans le cadre d’un projet de construction/rénovation. 
 

Les problèmes : le prix du terrain à bâtir et la complexité des réglementations urbanistiques

Même si les réponses sont relativement cohérentes pour toute une série de critères, les avis divergent toutefois au sujet des principaux problèmes rencontrés. Alors que les architectes citent pour 84 % le prix du terrain à bâtir et pour 38 % la difficulté à trouver un bon terrain, ces problèmes semblent beaucoup moins toucher les particuliers qui les mentionnent dans des proportions respectives de 29 et 18 %. Cette disparité est d’autant plus étonnante que, en principe, cette problématique concerne davantage le particulier que son architecte !
Par contre, les particuliers relèvent en premier lieu l’enchaînement des travaux réalisés par différents corps de métier (36 %), alors que cette préoccupation ne vient qu’en cinquième position chez les architectes. On notera aussi que la complexité des réglementations urbanistiques – qui fait partie du top 5 de chaque groupe – irrite plus les architectes (50 %) que les particuliers (20 %).

Indépendant aussi longtemps que possible

68 % des architectes interrogés estiment que les candidats bâtisseurs ou rénovateurs d’aujourd’hui pensent davantage aux conditions de vie pour leurs vieux jours qu’il y a une dizaine d’années. Les trois critères les plus souvent pris en compte sont d’abord un aménagement intérieur flexible (79 %), l’accessibilité depuis et vers l’extérieur (47 %) et la création d’espaces multifonctionnels (36 %). L’enquête démontre également que lorsque l’on perd son autonomie à domicile, les solutions les plus attrayantes sont les logements assistés et les résidences-services pour plus de 80 % des réponses. Indépendance maximale et assistance à la demande sont donc les maîtres mots.

Source : Je vais construire/Ik ga bouwen

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