Les jeunes belges ont une brique dans le ventre

Les jeunes dans la vingtaine rêvent de devenir un jour propriétaires. Leurs attentes en matière de logement ? La tranquillité et le confort avant tout. Mais aussi des logements plus petits, plus aciles d’entretien et moins gourmands en énergie. Voici quelques-uns des enseignements de l’enquête menée par l’entreprise de construction Blavier auprès de 600 jeunes belges.
Devenir propriétaire de son habitation : tel est le rêve des jeunes belges dans la vingtaine. 80 % d’entre eux souhaitent devenir propriétaires avant l'âge de 40 ans, et 4 sur 10 pensent même pouvoir réaliser ce rêve immobilier endéans les 5 ans. Réaliste ? Oui, puisque chez nous, l’âge moyen de la 1ère acquisition immobilière est de 30-31 ans.

La tranquillité et le confort avant tout

Les critères de choix d’un logement ne varient guère en fonction de l’âge : tranquillité et confort sont plus importants aux yeux des jeunes que les contacts sociaux avec la famille, les amis ou les voisins. 40% des jeunes de 20 à 24 ans préfèrent pourtant habiter en ville, soit 2 fois plus que la génération des 34-45 ans.

Les logements plus petits ont la cote

Plus de la moitié des jeunes sondés (56%) estime que les grandes maisons ne se justifient plus. Un répondant sur 2 recherche une surface habitable de 150 à 200 m². Un entretien moindre et le souci d’économiser l’énergie expliquent cette tendance.

L’effet de la crise s’estompe sur le planning

Si près de la moitié des jeunes déclare ne pas avoir confiance en l’avenir, cela n’aurait étonnamment pas d’impact sur le calendrier de ces candidats acheteurs ou bâtisseurs. 42 % déclarent en effet que la crise n’influencera pas leurs projets. « Ce qui est un signal encourageant pour le marché résidentiel et le secteur du bâtiment en Belgique », commente Stefan Hallez, directeur Marketing de Maisons Blavier.

Hormis la modification du bonus logement, les sources d’inquiétudes des jeunes ne varient guère par rapport à leurs aînés : hausse éventuelle des taxes et prix de l’énergie arrivent en tête. Pour la majorité des répondants, le budget immobilier maximal reste fixé à 250 000 €.

Le jeune belge préfère les formes d’habitat traditionnelles

Bien qu'elles ne soient guère répandues encore, les formes alternatives d'habitat semblent progresser. « Il ne s’agit pas seulement d’une conséquence de la crise, mais aussi d’une volonté de retisser du lien social », précise Nicolas Bernard, professeur aux Facultés universitaires Saint-Louis et spécialiste du logement. Près de la moitié des 25 à 34 ans s'y déclare ouverte, avec une préférence pour la formule du co-housing - une habitation privée, mais avec des commodités et des infrastructures partagées, comme le jardin, le garage, la buanderie.

Rénover ou construire ?

D'après l'étude Blavier, 44 % des répondants pensent que la rénovation est à l'origine moins chère qu'une construction neuve, mais qu'elle devient plus coûteuse si l'on englobe les coûts de rénovation et de logement à plus long terme. La Flandre est beaucoup plus friande de maisons neuves, alors que c’est la Wallonie qui dispose du plus de terrains : 20% des jeunes flamands préfèrent bâtir, contre seulement 6 % des francophones. 2/3 des répondants pensent également que l'abaissement de la TVA de 12 à 6 % pour la construction serait un incitant à faire bâtir plutôt qu'à acheter.

Les mesures publiques de soutien

Le bonus logement - déductibilité fiscale de l' emprunt hypothécaire - perd en popularité, en faveur d’un abaissement de la TVA, souhaité par près de 2/3 des répondants. Pour 37% des sondés, les primes publiques devraient être modulées en fonction des revenus et de la situation sociale. Un jeune sur 4 pense qu’elles devraient également dépendre de l’efficience énergétique du bâtiment ou des mesures prises.

Ne manquez pas les dernières nouvelles de la construction!

Recevez nos mises à jour hebdomadaires pleines de conseils utiles sur la construction et la rénovation.

Souhaitez-vous lire cette brochure? Entrez votre adresse e-mail une fois