8 ménages sur 10 redoutent le froid et l'insécurité en cas de coupure de courant
L'enquête de Stûv montre une inquiétude croissante ainsi qu'une disposition en faveur de mesures de prévention.
Ce soir, environ 10 000 consommateurs de Lampiris prendront des mesures pour vérifier si un black-out peut être évité. Pour économiser un 1/3 de la production d'une centrale nucléaire, ils limiteront en effet leur consommation d'énergie entre 18h et 19h30. Car le citoyen a peur des conséquences d'une activation potentielle du plan national de délestage : 48 % des répondants redoutent le froid, 31 % l'absence d'eau chaude, 30 % l'impossibilité de cuisiner et 25 % les tentatives d'effraction. Pour économiser l'électricité, plus de 2 Belges sur 3 sont d'ailleurs disposés à suivre les principales recommandations des experts. Ceux qui se retrouveront dans le noir comptent aller au lit plutôt, faire davantage l'amour, lire un livre ou s'attabler autour d'un jeu de société.
C'est ce qui ressort d'une enquête menée pour le compte de Stûv par un bureau d'études indépendant auprès de 1000 ménages belges, visant à évaluer l'impact du plan de
délestage.
Ce que Monsieur tout le monde redoute le moins durant la coupure de courant, c'est l'absence de télévision, d'ordinateur, des réseaux sociaux ou encore des smartphones. Même la génération Facebook et Twitter compte se rabattre sur les bonnes vieilles méthodes de détente : lecture (65 %), jeux de société (46 %), promenade (36 %), café ou restaurant (18 %).
Bien que le froid fasse peur à la majorité des Belges, seulement 30 % assurent pouvoir le compenser par un feu ouvert ou un foyer et seulement 6 % par un générateur de courant.
Un répondant sur quatre assure disposer d'une réserve de bois suffisante. La moitié des personnes interrogées aspirent à ce que les modes alternatifs de chauffage, comme les poêles et foyers au bois, soient rendus plus accessibles ; 15 % envisagent d'ailleurs d'en acquérir un à court terme. "Avec un foyer à bois, on peut aisément chauffer toute sa demeure en consommant très peu d'énergie. C'est ce que garantit le plus récent modèle de Stûv, le 30-H, par une diffusion de la chaleur jusqu'à 15 heures après l'extinction du foyer. Il suffit de l'allumer le matin pour que l'habitation soit encore chaude le soir, même en cas de black-out", explique-t-on chez Stûv.
Un babyboom en vue ?
Peut-être la pénurie d'électricité provoquera-t-elle un mini baby-boom à l'automne prochain, car près d'une personne interrogée sur deux déclare vouloir profiter des pannes de courant pour faire l'amour. En particulier les hommes !Bien que le froid fasse peur à la majorité des Belges, seulement 30 % assurent pouvoir le compenser par un feu ouvert ou un foyer et seulement 6 % par un générateur de courant.
Un répondant sur quatre assure disposer d'une réserve de bois suffisante. La moitié des personnes interrogées aspirent à ce que les modes alternatifs de chauffage, comme les poêles et foyers au bois, soient rendus plus accessibles ; 15 % envisagent d'ailleurs d'en acquérir un à court terme. "Avec un foyer à bois, on peut aisément chauffer toute sa demeure en consommant très peu d'énergie. C'est ce que garantit le plus récent modèle de Stûv, le 30-H, par une diffusion de la chaleur jusqu'à 15 heures après l'extinction du foyer. Il suffit de l'allumer le matin pour que l'habitation soit encore chaude le soir, même en cas de black-out", explique-t-on chez Stûv.
Le plan ON/OFF fonctionne
83 % des Belges se disent en faveur de l'action de sensibilisation des autorités afin de limiter la consommation d'énergie à la maison, au travail et à l'école. La sensibilisation n'a pas raté sa cible: le graphique ci-dessous montre les 10 actions auxquelles le Belge est le plus disposé.
La concession la plus difficile concerne apparemment la télévision et l'ordinateur : deux répondants sur trois assurent ne pas vouloir regarder moins la TV pour économiser du courant ; et un sur deux annonce son intention de travailler ou de jouer autant à l'ordinateur. L'extinction de l'éclairage des autoroutes ou des bâtiments publics aux heures de forte demande est une autre mesure d'économie fréquente (74 %).