Terrain à bâtir : la recherche impossible ?

L’achat d’un terrain reste le passage obligé pour tous ceux qui veulent construire du neuf. Mais les prix affichés, consécutifs notamment à la rareté des biens dans certaines provinces, en rebutent plus d’un.
On n’achète pas un terrain comme on achète une maison. Et pour cause. Le premier a beaucoup moins d’atouts à proposer à l’acheteur que la seconde. Les seuls réels intérêts d’un terrain à bâtir, en définitive, sont sa superficie et sa situation. Peut-être aussi sa végétation si celle-ci se trouve dans un endroit qui sera épargné par les pelleteuses. Avec une maison, on achète des murs, une façade, des espaces, un aménagement…
L’achat d’un terrain est d’autant plus difficile qu’il commence à en manquer cruellement en Belgique. Rien que pour la partie francophone du pays, le site immovlan.be signale 313 terrains à vendre en Brabant wallon, 498 en province du Hainaut, 453 dans le Luxembourg, 370 dans le Namurois et 427 en province de Liège. Et à Bruxelles ? Nous en avons listé… 83, pas un de plus !
Une chose est sûre : le sol est cher, très cher même, sous nos latitudes. On passera sur le prix exorbitant demandé sur un site concurrent pour un terrain de 14 ares à Lasne (925.000 euros !) pour signaler que le budget consacré à un terrain coupe court, trop souvent, aux rêves de construction neuve de beaucoup d’entre nous. Et l’on se tourne alors vers la rénovation, laquelle, on le sait, connaît un succès sans précédent de nos jours.

A Bruxelles, la rareté des biens pousse les promoteurs et les investisseurs à rassembler des terrains sur lesquels se trouvent des immeubles destinés à la démolition. Parfois même, ils achètent une parcelle à un prix qui inclut celui du bien bâti alors qu’ils savent que celui-ci sera démoli.

Il y a également de grandes différences selon que vous cherchez un terrain dans le district de Waterloo (192,5 euros du m2) ou dans le district sud de la province de Luxembourg et dans celui de la ville de Chimay, les deux valeurs les plus basses de notre tableau avec un prix affiché de 40 euros du m2.

La dorsale wallonne reste encore un point de référence pour ceux qui veulent, ou qui n’ont pas d’autre choix que de s’installer en province.

Source : Paolo Leonardi, Le Soir Immo

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