La recherche

Un segment qui affiche une bonne santé

Pour 250.000 euros, un acheteur peut en général se procurer une (petite) maison… ou un appartement de standing. Le marché de ces derniers biens est relativement vaste. D’une province ou d’un quartier à l’autre, un appartement d’une valeur de 250.000 euros comportera plus ou moins une centaine de mètres carrés, sera équipé ou non d’un garage, présentera un plus ou moins bon état, etc. Dans le quartier Montgomery, où nous nous situons à Bruxelles, ce genre de logement est amplement répandu, témoigne Francisco de Murga, de l’agence immobilière Burimmo.
Il faut dire qu’il est difficile d’y trouver une maison à moins de 250.000 euros, et puis de nombreux citadins préfèrent l’option de l’appartement. Ceux qui cherchent absolument une villa s’installeront plutôt dans des communes en périphérie, où les prix sont moins élevés. 


Une marge de négociation

De manière générale, les tarifs de 250.000 euros (ou plus) auxquels sont vendus ces logements correspondent bel et bien à la valeur intrinsèque de ceux-ci. Le secteur ne souffrirait actuellement pas d’une surévaluation, ni même d’une sous-évaluation. Francisco de Murga précise toutefois "qu’il existe une marge de négociation qui s’inscrit dans la norme du secteur, à savoir entre cinq et dix pour cent. Leur application dépend de la volonté des propriétaires et du fait qu’ils soient pressés ou non de vendre. "

Mais ces biens trouvent-ils acquéreurs ? Pour le promoteur immobilier Besix, les ventes dans le segment des appartements de 250.000 euros (et plus) ont été très satisfaisantes en 2010, et les premières semaines de 2011 laissent augurer une année aussi prospère. " Nous menons des projets partout en Belgique, mais Bruxelles reste indéniablement la région la plus demandeuse, explique Denise Van Coneghem. Le marché n’explose pas, mais il se maintient en bonne santé. Pour preuve : les prix des biens restent stables, hormis quelques indexations. »

Du côté de l’agence Burimmo, le bilan s’avère un peu plus mitigé : les ventes ont subi une période de calme ces derniers mois, tandis que les locations se maintiennent. « Quoi qu’on en dise, le climat de crise flotte toujours et l’incertitude quant à l’avenir freinent certains acheteurs, commente Francisco de Murga. Les indécis préféreront donc louer un bien entre 800 et 1.200 euros par mois – cela dépend entre autres de la surface et du nombre de chambres – plutôt que d’investir 250.000 euros. "


La location et la vente

Outre la location et la vente, il faut aussi distinguer le neuf de l’existant. Ces deux genres d’appartements attirent des publics un peu différents, y compris dans le secteur des appartements d’une valeur de 250.000 euros. L’acheteur qui investit dans du neuf payera en général plus cher, ce qui lui garantira un bien en excellent état… et l’absence de frais de réparation durant quelques années. A contrario, l’acquéreur d’un bien existant devra peut-être effectuer certains aménagements pour entretenir son bien. Le prix à payer pour profiter du charme d’un habitat ancien…


Source: lesoir.be

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