Les agents immobiliers

L'immobilier de luxe souffre de la crise

Avec la crise du crédit, le marché de l'immobilier traverse une période difficile aux quatre coins du monde. Le dernier trimestre 2008 a été particulièrement dur.


"Si sur l'ensemble de 2008, près de la moitié des divers emplacements ont enregistré un rendement positif, 75% des villes ont subi une stabilisation ou une diminution des prix au cours du dernier trimestre". Telle est la conclusion d'une étude réalisée par le cabinet de conseil Knight Frank, qui a examiné le prix de l'immobilier de luxe dans le monde. Monaco, Londres, Manhattan, New York, Moscou figurent parmi les lieux les plus prisés.

Devenir propriétaire: à la portée
de toutes les bourses?
La crise n'a pas eu le même impact partout. C'est à Hong Kong que les prix ont le plus fortement chuté: - 24,5% sur l'année. A Bangkok, par contre, l'immobilier résidentiel de luxe est devenu 22,5% plus cher. Même les endroits auparavant très prisés, ont dû se contenter de peu. Citons par exemple Dubaï, qui a réussi à enregistrer une hausse de 11% en 2008, mais a été confronté à une chute de 19% au dernier trimestre. D'autres villes durement touchées l'an dernier par la crise du crédit sont: Londres (-19,4%), Singapour (-15%) et Sydney (-12%).

10 villes les plus chères
Quelles sont les villes les plus chères à travers le monde? Et quel y était le prix au m² au quatrième trimestre 2008?
• Monaco: 50.000 euros
• Londres: 28.000 euros
• Manhattan: 16.500 euros
• Moscou: 16.200 euros
• Paris: 16.000 euros
• Tokyo: 15.850 euros
• Hongkong: 15.750 euros
• Rome: 13.500 euros
• Singapour: 11.850 euros
• Sydney: 11.000 euros

Paradis fiscaux
Ce sont surtout les grands projets immobiliers qui ont encaissé des coups durs. Dans le monde entier, beaucoup ont été annulés. Même les paradis fiscaux n'échappent pas à la crise. Dans les îles Caïmans et les Bermudes, les prix sont restés stables pour la première fois depuis des années. Monaco a tenu tête au cours du premier semestre de 2008, mais a ensuite été confronté à une chute des prix de 10,7%.

Dramatique?
Mais la forte baisse des prix n'entraîne pas nécessairement ces villes dans le gouffre. En effet, les endroits qui ont encaissé de fortes baisses de prix attirent de nouveaux investissements. "Prenez Londres. Cette ville est devenue intéressante aux yeux des acheteurs internationaux grâce à la combinaison de la chute des prix de l'immobilier et de la livre bon marché. La hausse de la demande semble avoir mis immédiatement un frein à la chute des prix", constate l'étude de Knight Frank. Autre facteur susceptible de soutenir les prix de l'immobilier: les plus fortunés savent qu'ils ne doivent pas vendre leurs biens lorsque le marché est déprimé. Ils attendent donc encore un peu avant de mettre leur bien en vente, espérant bénéficier de conditions plus favorables. Réaction qui, naturellement, maintient les prix à un niveau plus élevé.

Source: Monargent.be

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