Une maison passive qui deviendra zéro énergie

Située sur un terrain à forte déclivité, la maison épouse la pente de la colline et s’harmonise parfaitement avec le paysage. Le volume principal du bâtiment est très reconnaissable grâce à son aspect compact et à son manteau d’ardoises de bois gris argenté, qui recouvrent murs et toiture.
 

Un deuxième volume vient s’imbriquer dans le premier. Il est recouvert d’un bardage horizontal de mélèze lazuré rouge. « Comme il s’agit d’un espace professionnel qui accueille des enfants, la propriétaire voulait que ce volume soit ludique », précise Emeric Marchal, l’architecte.

Une maison sans chauffage

Cette maison est conforme au standard passif, c’est-à-dire qu’elle se suffit à elle-même en termes de chauffage : elle se climatise « toute seule » l'été et se chauffe de même l'hiver. Ni chauffage central, ni énergies fossile donc. Comment est-ce possible ? Grâce à une orientation parfaite pour profiter des apports solaires, une excellente isolation (couche isolante de 40 cm) et une étanchéité à l’air.

 

Toutes les techniques sont intégrées en un seul appareil : une ventilation mécanique contrôlée récupère la chaleur, une pompe à chaleur air/air produit l’eau chaude sanitaire (boiler de 185 litres) et un puits canadien préchauffe l’air entrant. Résultat : des besoins énergétique extrêmement réduits (13 kWh/m²/an). « Soit l’équivalent de 300 litres de mazout par an ». La pose de panneaux photovoltaïques prévue ultérieurement rendra le bâtiment zéro énergie.