Le notaire

Les notaires poussent un 'ouf' de soulagement

Outre leur analyse portant sur toute l’année 2010, les notaires ont, fidèles à leur habitude, décortiqué le comportement du marché résidentiel durant le trimestre qui vient de s’achever. Juillet, août et septembre 2010 avaient laissé Bart van Opstal, le président de la Fédération royale du notariat belge, perplexe : lors de ce troisième trimestre 2010, l’activité immobilière avait fondu de 5,7 % par rapport au second trimestre. Une chute qui ne pouvait être attribuée au seul fléchissement saisonnier des grandes vacances, puisque l’activité accusait aussi un recul de 5,1 % par rapport à la même période de 2009. S’agissait-il d’une situation temporaire, une correction due aux récentes hausses de prix, ou au contraire du début d’une tendance négative ?

Eh bien, octobre, novembre et décembre 2010 ont rassuré Bart van Opstal. Le dernier trimestre de 2010 s’est montré costaud : le nombre de transactions de vente a regrimpé de 7,4 % par rapport au trimestre précédent et d’environ 1 % par rapport à la même période en 2009. Principal moteur de cette remontée : novembre. La fin de l’année 2010 fait donc remonter l’indice concocté par les notaires au-dessus de 100, à 101 précisément (notre infographie), le troisième trimestre de 2007 servant de référence (100).


La TVA jouera-t-elle les trouble-fête?

"Cette reprise de l’activité a été observée dans les trois Régions, indique Bart van Opstal. Et dans toutes les provinces, signe de la stabilité de notre marché."

Un petit bémol cependant, sous la forme d’une question qui a remplacé l’autre dans la tête du président de la fédération. La fin de l’année 2010 a-t-elle été 'artificiellement' soutenue par l’annonce pour 2011 de la fin des réductions du taux de TVA lors de l’achat d’une construction neuve et de l’application de cette même TVA sur le terrain, en lieu et place des droits d’enregistrement (Le Soir du 25 novembre) ? "Il est trop tôt pour le dire."

Au rayon prix, la maison d’habitation belge a joué la carte de la stabilité, gagnant 1,3 % par rapport au trimestre précédent, se vendant en moyenne à 200.393 euros (327.572 euros à Bruxelles ; 219.411 euros en Flandre ; 150.370 euros en Wallonie).

Sur le marché des appartements, des différences régionales se sont fait sentir. La gentille hausse nationale de 0,5 % à 190.744 euros cache des disparités : un faible recul à Bruxelles (– 1,2 % à 196.856 euros), une progression en Flandre (+ 2,2 % à 197.595 euros) et une chute de 6,6 % en Wallonie (141.640 euros). A manier avec prudence, une fois encore, insiste Bart van Opstal. "Sur le marché des appartements, la Wallonie totalise cinq fois moins de transactions que la Flandre, et deux fois moins que la capitale. Très limité, son marché est plus sensible aux fluctuations." L’exemple parfait est le Brabant wallon, qui subit une chute de prix de 15,5 % après avoir enregistré, trois mois plus tôt, une hausse de 11,7 %. "Or sur l’année 2010, ce résultat se stabilise."


Source: lesoir.be

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