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L'immobilier grimpe encore

L'augmentation des taux d'intérêt ne semble pas avoir d'incidence sur le prix de vente des biens immobiliers. En effet, le prix de vente moyen d'une maison 3 chambres dépassait les 166.000 euros en mai dernier, alors qu'il était encore de 147.361 € en mai 2005. Un an auparavant, une maison trois chambres se négociait à 155.340 € en moyenne. Si l'on observe bien quelques variations au long de l'année, la tendance générale reste donc à la hausse, avec une augmentation constatée de 6 % par an au cours des 50 dernières années.

Il ne faut donc pas s'attendre à voir les prix fléchir à court ou moyen terme. D'autant que la durée d'exposition d'un bien, même si elle a quelque peu augmenté ces derniers mois, reste encore sous la barre des 110 jours. L'an dernier, à la même époque, elle a même atteint son niveau le plus bas, avec 78 jours en moyenne. En clair, une maison reste rarement plus de 3 mois en vente avant de trouver acquéreur.

Un quart des biens se sont ainsi vendus en moins de 30 jours, 47 % en 60 jours et environ 15 % en 90 jours. Depuis le début de l'année, on note un léger ralentissement, mais 45 % des biens se vendent toujours en moins de 60 jours.

Si les maisons se vendent toujours rapidement, c'est aussi parce que la différence entre le prix demandé et le prix réellement négocié a tendance à s'amenuiser. En parcourant les annonces, on peut en effet avoir l'impression que les prix de l'immobilier ont quelque peu chuté ces derniers mois, mais il n'en est rien. Entourés d'experts évaluant la valeur des biens au plus juste, les vendeurs savent qu'il n'est plus utile de taper la barre très haut pour offrir un gros rabais à l'acheteur. De nombreux biens se vendent d'ailleurs en quelques visites à peine, les candidats acheteurs sachant qu'il vaut mieux se décider rapidement sous peine de voir l'habitation convoitée faire le bonheur d'un autre acquéreur. Actuellement, on enregistre un écart maximal de 10 % entre le prix demandé et le prix de vente réalisé.

Si les biens les plus chers enregistrent une stagnation des prix, voire une légère baisse, les biens les moins chers voient pour leur part leurs prix s'envoler. Ainsi, pour les maisons de plus de 255.000 euros, on note une hausse de 5 %, tandis que les biens moyens (187.000 €) ont augmenté de 7 % et les biens les plus modestes (140.000 €) ont vu leur valeur croître de 10 %.

Devenir propriétaire reste donc un placement sûr, à tous points de vue. La plus-value réalisée en cas de revente dépasse de beaucoup les rendements des placements de type comptes d'épargne et produits équivalents.

© La Dernière Heure - (26/06/2007)

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